La question de l'enfant par Véronique Reynier Tassart

Blog
Novembre : mois sans tabac
Publié le 8 novembre 2016 à 10:05 |
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Couple mixte et religion de l'enfant
Publié le 12 juillet 2016 à 11:40 |
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La phobie d'accoucher
Publié le 14 juin 2016 à 10:15 |
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Avoir peur d’accoucher est quelque chose de normal.
Pour le premier enfant, c’est la peur de l’inconnu et la mémoire inconsciente des expériences douloureuses des femmes à travers les générations. Pour les suivants, cela peut être alimenté par un accouchement précédent difficile.
Quand il ne s’agit plus d’une simple appréhension mais d’une véritable terreur, il est sage de consulter pour vivre une grossesse plus sereine pour soi-même et pour le bébé dont on sait qu’il ressent les angoisses de sa mère notamment par la diffusion des hormones de stress via le placenta. Aborder l’accouchement plus sereinement est aussi intéressant pour éviter l’effet nocebo, comme l’effet placebo qui fait se sentir mieux en anticipant un mieux-être, imaginer le pire peut générer des symptômes et amener des complications.
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Une famille sans crise ça n'existe pas
Publié le 11 mai 2016 à 16:25 |
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Comme l’a théorisé initialement Salvador Minuchin, à chaque étape où des membres arrivent ou s’en vont, aux moments où il y a des frictions entre les besoins d’interdépendance dans la famille et ceux d’intégration sociale, la famille vit une crise. On entend le mot crise comme rupture de l’équilibre existant. Cela concerne principalement le départ du jeune adulte de chez ses parents, la formation du couple, l’arrivée du premier enfant et dans une moindre mesure celles des autres enfants, l’adolescence des enfants, leur départ du foyer familial, la retraite des parents.
Ces étapes nécessitent une évolution du système familial pour s’adapter et elles permettent de développer de nouvelles compétences qui serviront ensuite aux étapes suivantes.
Cela peut être rassurant de savoir que toutes les familles vivent des phases de transition plus ou moins difficiles et que ces étapes ont une utilité pour la suite.
Ne pas vouloir connaitre le sexe du bébé
Publié le 2 février 2016 à 17:55 |
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Dans certaines grossesses, j’entends les parents dire qu’ils ne veulent pas savoir s’ils attendent un garçon ou une fille. Pourquoi pas, si on a vraiment aucune attente, qu’on désire un enfant et point barre. Mais souvent, l’un des 2 parents ou les, rêvent secrètement d’un garçon ou d’une fille et se projettent durant toute la grossesse. Le jour J, la « surprise » tant attendue se mue en déception. Si on peut éviter au bébé de commencer sa vie en portant déjà une attente non aboutie de son ou ses parents... Je serais pour que chacun se pose vraiment la question de sa motivation à ne pas savoir, en étant conscient que compte tenu de l’entrée dans nos mentalités de l’échographie depuis maintenant 40 ans, tout le monde va poser la question du sexe de l’enfant vers le 5e mois et beaucoup vont y aller de leur petite prédiction !
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Idée cadeau pour une future maman
Publié le 16 décembre 2015 à 9:10 |
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Le projet de naissance.
Publié le 10 novembre 2015 à 9:30 |
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Le projet de naissance est un document qui liste vos préférences concernant l’accouchement et tout ce qui se passe avant, pendant et après pour vous et votre (vos) bébé(s) à la maternité.
C’est aussi et surtout le travail de réflexion, d’informations et d’échanges avec votre conjoint et le monde médical afin de définir vos préférences.
Je vous propose de vous guider dans cette réflexion, juste pour cela ou dans le cadre plus large de l’accompagnement de votre grossesse ou de la préparation émotionnelle à l’accouchement.
NB : ces différentes possibilités d’accompagnement viennent en complément du suivi médical de grossesse et de la préparation à l’accouchement avec une sage-femme.
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Consulter ou non pendant la grossesse ?
Publié le 15 octobre 2014 à 9:00 |
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Je le sentais intuitivement mais j’en ai eu la confirmation dans le travail de Benoit Bayle, psychiatre et docteur en philosophie, auteur notamment de « l’enfant à naitre » : le développement du psychisme de l’enfant n’attend pas la naissance, il commence in utéro et la grossesse est le « premier chapitre de la vie d’un enfant ». Le fœtus ressent l’état émotionnel et psychique de sa mère par ses sens et aussi par les fluides qu’il reçoit.
Donc, s’il n’y a pas souffrance, si la grossesse est sereine, la question de consulter ne se pose pas. Mais si la mère ressent un mal-être, si des évènements dans son environnement la touche au cours de cette période (un deuil par exemple) ou resurgissent du passé, il est non seulement possible mais souhaitable qu’elle se fasse accompagner afin d’apporter toute l’attention possible à ses difficultés et de gagner en quiétude, au bénéfice de l’enfant à naitre.
(photo Fotolia via Microsoft Office)